Septième et dernier jour de participation au challenge « photos de la nature » qui m’a été lancé par Françoise Gérard à l’initiative de Françoise Renaud, et que je remercie. Uniquement des photos prises par moi, c’est le but du jeu. J’invite Eric Schultess à prendre le relais (sans obligation!) chaque jour pendant 7 jours pour partager une photo prise et choisie par elle sur le thème de la nature…
Sur les chemins
Reflets
Sixième jour de participation au challenge « photos de la nature » qui m’a été lancé par Françoise Gérard à l’initiative de Françoise Renaud, et que je remercie. Uniquement des photos prises par moi, c’est le but du jeu. J’invite Christine Zottele à prendre le relais (sans obligation!) chaque jour pendant 7 jours pour partager une photo prise et choisie par elle sur le thème de la nature…
Épanouissement
Cinquième jour de participation au challenge « photos de la nature » qui m’a été lancé par Françoise Gérard à l’initiative de Françoise Renaud, et que je remercie. Uniquement des photos prises par moi, c’est le but du jeu. J’invite Franck Queyraud à prendre le relais (sans obligation!) chaque jour pendant 7 jours pour partager une photo prise et choisie par elle sur le thème de la nature…
Floraison d’avril
Quatrième jour de participation au challenge « photos de la nature » qui m’a été lancé par Françoise Gérard à l’initiative de Françoise Renaud, et que je remercie. Uniquement des photos prises par moi, c’est le but du jeu. J’invite Christine Simon à prendre le relais (sans obligation!) chaque jour pendant 7 jours pour partager une photo prise et choisie par elle sur le thème de la nature…
Décollage
Troisième jour de participation au challenge « photos de la nature » qui m’a été lancé par Françoise Gérard à l’initiative de Françoise Renaud, et que je remercie. Uniquement des photos prises par moi, c’est le but du jeu. J’invite Hélène Verdier à prendre le relais (sans obligation!) chaque jour pendant 7 jours pour partager une photo prise et choisie par elle sur le thème de la nature…
Pause avant le bain
Deuxième jour de participation au challenge « photos de la nature » qui m’a été lancé par Françoise Gérard à l’initiative de Françoise Renaud, et que je remercie. Uniquement des photos prises par moi, c’est le but du jeu. J’invite Marlen Sauvage à prendre le relais (sans obligation!) chaque jour pendant 7 jours pour partager une photo prise et choisie par elle sur le thème de la nature…
Il aurait suffi qu’on me dise…
Devrai-je laisser partir ce qui me quitte, ne rien retenir, ne rien forcer?
Devrais-je cisailler définitivement ce lien de la vie, sans regret et sans pleurs et vivre ce départ comme une rupture, une morsure dans ma chair trop sensible ?
Les mots m’ont abandonnée, ils se sont dérobés, m’ont délaissée par lassitude sans doute. Je les ai recherchés longtemps, l’écriture ne pouvait pas s’évanouir ainsi, ni le désir si ancien d’inscrire des mots sur une feuille blanche, cela ne se pouvait.
Je les ai appelés, convoqués, mais rien, ils ne sont pas revenus.
Qu’on me chuchote des mots de consolation dans la nuit tombée trop tôt des mots oubliés, rejetés et perdus depuis longtemps, ceux que je ne trouve plus jusqu’à ce que la nuit m’enveloppe et devienne cette amie qui m’accueillait naguère et murmurait à mon oreille.
Il aurait suffi qu’on me dise que cette amie, celle dont l’absence comme une vieille cicatrice démange encore ma peau trop sensible, que cette amie devenue indifférente allait me quitter au bord d’un chemin que je ne pouvais ou ne voulais plus prendre pour que je ne la cherche pas en vain comme une hallucinée.
Tout ce qui s’éloigne de moi rétrécit mes territoires. J’attends la nuit pour atteindre une cachette connue de moi seule. Là m’abandonnant dans le dépouillement et l’allègement, une légère agitation deviendra ma compagne, une intranquillité vigilante, un doute salutaire m’habitera alors.
Pas un bruit autour de moi
Pas un bruit autour de moi, rien que le voile imperceptible du silence qui m’entoure et m’isole. Pourtant je ne suis pas seule dans cette salle aux murs blancs. D’autres gens circulent, s’absorbent dans la contemplation d’un tableau accroché au mur ou se penchent sur une vitrine. Personne ne cherche à déchirer cette enveloppe pourtant si légère qui nous protège, nous sommes tous happés, tout à notre contemplation, chacun de nous a rejoint son propre territoire et erre au milieu de ses connexions personnelles, incommunicables aux autres.
Combien d’univers, de mondes différents se côtoient-ils simultanément dans cette salle ? Combien d’imaginaires se frôlent sans jamais s’interpénétrer ? Immense réseau de mots, de souvenirs, d’images, de sensations colorées. Réservoir inépuisable et pourtant inaccessible d’intimités qui se frottent entre elles sans s’unir, s’ignorant les unes les autres, dans une vibration pourtant commune, les regards tournés parfois dans la même direction.
À présent du fond de ma retraite, je contemple la mer en suivant des yeux la presqu’île rocheuse qui me fait face, les seuls bruits qui troublent le silence sont les chants des oiseaux et parfois le susurrement du vent dans les feuillages.
Ici pas de tableaux, mais tous les univers côtoyés jusqu’à présent m’accompagnent, résonnent pour peupler ce silence de leurs ramifications, oubli et réminiscence de tout ce qui m’a effleuré sur les chemins qui m’ont menée jusqu’ici.

Traversée