Une ville encore inconnue est comme une bibliothèque dont on parcourt les rayons les uns après les autres, ravi(e) de tant de découvertes et de promesses de lectures. Tant de livres à lire et de dédales d’allées à emprunter réjouissent les lecteurs. Il m’est souvent arrivé de faire ce rêve dans lequel je découvre, dans un coin de mon appartement, une pièce cachée dont je ne savais pas l’existence et la perspective de ce nouveau lieu, de cette extension d’espace parfaitement insoupçonnée et inattendue me remplit à chaque fois d’une grande joie au réveil. La possibilité de quelque chose d’autre dont je ne me doutais pas me donne alors de l’énergie pour tout la journée.
Copenhague m’est apparue comme une ville de bibliothèques,
une ville où les livres ont une nouvelle maison étincelante nommée Diamant Noir
où les parois de verre se confondent avec le ciel,
Avec des passerelles en verre et métal qui mènent
vers les lieux plus anciens qui les abritent encore,
Ou bien sont rangés dans les étagères et mezzanine d’un café restaurant.
Une ville où les livres peuvent aussi être exposés dans une ancienne laverie devenue café, mais où l’on peut encore laver son linge
pendant que d’autres travaillent dans des bibliothèques rutilantes
sous l’oeil absent de Kierkegaard